John Robert est un citoyen britannique qui a deux passions : le voyage en camping-car et l’aquariophilie.
Il vient fréquemment en France pour travailler la langue de Molière qu’il a apprise au fil du temps et qu’il adore pratiquer. John a appelé la rédaction la semaine dernière pour témoigner d’une histoire toute bête qui vient de lui arriver.
Je viens souvent dans votre pays en camping-car, nous a expliqué John dans un parfait français teinté d’un charmant accent british. J’adore la France, vos coutumes, vos restaurants et bien sûr vos bons vins. Je voyage en camping-car dont l’intérieur a été aménagé en partie sur mesure pour que je puisse y installer un aquarium. Ça peut paraître bizarre, mais j’adore l’aquariophilie. Voir mes poissons nager avec grâce dans leur bassin me détend.
L’autre jour donc, je suis arrivé à l’entrée d’un camping pour y passer la nuit. A l’accueil, on m’a demandé si j’avais des animaux de compagnie. J’ai répondu que oui en précisant qu’il s’agit de poissons.
Dans ce cas, je dois vous compter la taxe pour les animaux de compagnie m’a dit le réceptionniste.
J’ai été un peu « chocking » sur le coup et j’ai bien tenté de contester. Mais rien n’y a fait. J’ai dû payer pour mes petits poissons.
Si j’avais eu un chien ou un chat, j’aurai compris. Mais des poissons…
On m’a expliqué que c’était à cause des restrictions d’eau qui s’appliquaient dans la région, au cas où j’aurais été obligé de remplir mon aquarium. C’est quand même la première fois qu’on me fait ce coup là.
Fort heureusement pour John, les espèces qu'ils transportent ne sont pas des poissons chats. Si ça avait le cas, il aurait dû payer double.
