Une mauvaise nouvelle est-elle sur le point de se profiler pour les utilisateurs de véhicules de loisirs ? C'est malheureusement ce que laisse craindre une récente étude de l'Institut Montaigne, publiée il y a quelques semaines, et par laquelle on apprend qu'un mécanisme européen de tarification carbone pourrait considérablement alourdir les dépenses à la pompe d'ici deux ans. A quelle hauteur ? Le montant de 17 centimes par litre de diesel, hors TVA, est notamment évoqué.
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Cette éventuelle hausse - puisque pour le moment rien n'est encore gravé définitivement dans le marbre - trouve son origine par une série de mesures prises pour accélérer la transition écologique à l'échelle du continent, qui ont été approuvées en avril 2023. On y trouve notamment un système d'échange de quotas d'émissions dont l'application a pour but, selon l'Institut Montaigne, "une baisse des émissions à travers la tarification du carbone".image
La France pourrait-elle décider de déroger au mécanisme ?
Si le financement de ce nouveau marché carbone repose d'abord, comme le précise l'Institut, sur les fournisseurs d'énergie et les distributeurs de carburant, tout porte à croire, aujourd'hui, que ce seront les Français qui devraient être mis à contribution.
Le coût du dispositif sera répercuté sur les consommateurs d'énergie finaux, précise d'ailleurs l'Institut au cours de son étude.
Une mauvaise nouvelle qui pourrait donc avoir des conséquences sur la fréquence ou la longueur de certains de nos roads-trips. Celle-ci est-elle néanmoins définitive ? Tout demeure encore flou à l'heure actuelle.
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Il est encore difficile de connaître les contours de ce mécanisme et de son impact, avance l'Institut Montaigne. La France pourrait décider de déroger au mécanisme pour les véhicules des ménages (donc des camping-cars, ndlr), qui ne seraient affectés qu'à compter de 2031. L'impact pourrait aussi être limité par des mesures de compensation (baisse de la fiscalité, chèque...) pour le neutraliser totalement ou partiellement.
Le sujet, au potentiel explosif, risque donc de continuer à faire parler de lui à plus ou moins long terme.
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