Rififi à Concarneau

Que se passe-t-il à Concarneau, la jolie ville close du sud Finistère ? Les camping-cars qui jusqu’à présent y étaient les bienvenus se sentent désormais rejetés. C’est ce que nous explique Ouest-France dans une de ses récentes éditions.

  • L'aire du Porzou à Concarneau © Google Street
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L'aire du Porzou à Concarneau © Google Street
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C’est à Concarneau que se situe le siège d’AireServices, le créateur et gestionnaire d’aire de services pour camping-car. C’est aussi à Concarneau que Glénan Concept Cars, l’un des plus grands artisans aménageurs de fourgons est installé depuis sa naissance il y a plus de vingt ans. Avec ces deux importantes entreprises dédiées au secteur du camping-car et très fortement impliquées dans l’économies de la ville bleue, il est surprenant que les élus de la municipalité n’aient pas pris de meilleures mesures pour recevoir les camping-cars aux abords de la ville close.

Jusqu’à peu, il était possible de stationner sur le vaste parking de l’avenue de la gare. Or, cet espace est en travaux et les bornes de services ainsi que la plateforme de vidange sont indisponibles depuis le 22 octobre 2023.

Solution unique et payante

La seule solution consiste donc à se rendre sur l’aire du Porzou. Le problème est que ce parking compte très peu d’emplacements. Par ailleurs, pour y stationner entre le 1er avril et le 30 septembre, il faut s’acquitter d’une somme de 6,10 € (y compris la taxe de séjour) à régler à l'horodateur par carte bancaire ou en espèces. Ce qu’ignore la plupart des usagers qui, si l’on en croit l’article de notre consœur, publié sur le site de Ouest-France le 15 mai dernier, ont été verbalisés pour non-paiement.

On s’est fait surprendre et on n’est pas les seuls. Il y avait beaucoup de camping-cars et la borne pour payer le parking était bien dissimulée. Elle se confond avec la borne de services. D’autant plus que nous étions dans le camping-car quand l’agente municipale est passée. Elle aurait pu frapper à la fenêtre. On aurait payé, s’agace Antoine. La veille, nous étions à Saint-Guénolé à Penmarc’h, l’agent est venu nous voir pour que l’on règle. Une personne accueillante et souriante, contrairement à Concarneau. Nous allons payer l’amende mais on ne reviendra plus ! a témoigné un couple de camping-caristes au quotidien régional.

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Loin de tout

Par ailleurs, pour rejoindre la ville close à pied à partir de l’aire de Porzou, il faut marcher une demi-heure alors que le trajet ne nécessite qu’un petit quart d’heure de marche à partir du parking de l’avenue de la gare. Ce dernier n’est pas complétement fermé. Il ne dispose plus de borne de services mais il semble qu’il soit toujours possible de s’y arrêter.

Comme solution apportée aux camping-caristes, des panneaux posés à l’entrée du parking de la gare les invitent à se rendre dans les campings alentours ont été posés.

Par ailleurs, interrogé par Ouest-France, Thierry Le Corre, adjoint chargé du cadre de vie, des aménagements et travaux

s’est dit « conscient » du problème engendré par la fermeture de l’aire d’accueil de la gare. Il a ajouté qu’une réflexion est engagée pour trouver un site « valorisé à l’image d’une ville touristique comme Concarneau ». Un site d’une «quarantaine de places», muni de bornes de services « pas trop loin de la ville ». Et pourquoi pas « rive droite ».

Gageons que les élus concarnois se rapprochent de l’entreprise AireServices qui sera sans doute à même de leur apporter des réponses précises et circonstanciées à leur problème. Afin que les camping-caristes puissent continuer à venir visiter la jolie ville close en toutes saisons.

 

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