Direction le Pays des Écrins, en camping-car !

Réputé pour ses hauts sommets, le Pays des Ecrins fascine depuis les premières ascensions réalisées par les pionniers de l’alpinisme. Ce territoire, qui dispose de deux belles stations, attire aussi bien une clientèle familiale que des sportifs aguerris, traqueurs de cascades de glace. Une destination où les camping-­cars sont les bienvenus.

 

L’histoire retient qu’Edward Whymper, alpiniste et illustrateur britannique, aurait été le premier à s’aventurer sur la célèbre barre des Ecrins, dans le département des Hautes-Alpes, en 1864. En son souvenir, une statue monumentale de 6 m de haut a été érigée sur les rampes de L’Argentière-la-Bessée. A l’instar de ce courageux personnage, notre regard se tourne ainsi du côté du Pays des Ecrins.

 

A la conquête de ce territoire, réputé pour ses sommets, nous n’aurons pas la prétention de dire que nous les avons gravis. Nous les avons seulement contemplés, respectés et remerciés pour leur beauté et leur authenticité. En 1864, pour la première fois selon les registres, le deuxième plus haut sommet français après le Mont-Blanc, la Barre des Ecrins, a été traversé par un homme, Edward Whymper. Un couloir éponyme de cette ascension lui rend hommage. Aujourd’hui, le domaine est réputé par ses multiples sommets accessibles aux seuls spécialistes : la Barre, la Roche Faurio, le Dôme des Ecrins, les Agneaux, etc. Toutes ces crêtes dépassent les 3 600 m d’altitude…

C’est au pied du pré de Madame Carle – on vous laisse le soin de découvrir la légende de cette merveille touristique par vous-même –, en amont du village d’Ailefroide, que débute une randonnée mythique. Très tôt le matin, les passionnés se donnent rendez-vous ici pour découvrir et redécouvrir ces paysages d’exception. Ce haut lieu de l’alpinisme français, très convoité, nécessite toutefois une bonne connaissance de la montagne. D’ailleurs, pour garantir une expédition sécurisée, il vaut mieux se faire accompagner par un guide professionnel, expérimenté et garant de votre sérénité.

Amateurs d’escalade, été comme hiver, le Pays des Ecrins est LE lieu pour grimper à mains nues ou avec des piolets pour des débutants ou des grimpeurs confirmés. L’escalade sur glace nécessite tout de même d’être dans une bonne condition physique et de ne pas être sujet au vertige…

 

La “Mecque” de la cascade de glace

Quelle que soit la vallée, le secteur compte de nombreux spots. Mais ceux qui souhaitent seulement s’initier à cette pratique se dirigeront vers la cascade artificielle, installée dans celle de Freissinières, depuis l’été 2021. Elle est par ailleurs accessible au cours des deux saisons. Et en plein hiver, elle est gratuite, accompagné d’un guide.

La technique de l’escalade sur cascade de glace repose sur l’utilisation de piolets qui viennent piquer l’eau gelée pour ensuite tirer sur ses bras. Il faut être en bonne forme pour y arriver. Courbatures garanties le lendemain !

Une cascade de glace ne se forme pas uniquement parce qu’il fait très froid. La température est un des éléments notables, mais le débit de l’eau joue également un rôle majeur. Avant d’entamer l’escalade, il faut toujours vérifier la couleur de la glace qui indique la qualité de celle-ci et détermine si elle est praticable ou non. Votre guide sera en mesure de vous enseigner cette “science de la glace”. Sur le Pays des Ecrins, ces cascades se situent dans la vallée de Freissinières. Plusieurs autres cascades artificielles – aussi dénommées “d’initiation” – se trouvent à Pelvoux, Puy-Saint-Vincent et L’Argentière-la-Bessée.

Des domaines skiables familiaux, à la portée de tous

 

Ce n’est pas pour rien que l’on nomme la station de Puy-Saint-Vincent, la “protégée des Vents”. Quand, dans la vallée d’à côté, la tempête s’abat sur les skieurs, la station des Ecrins, elle, est à l’abri. D’ailleurs, les habitués de Serre-Chevalier – la vallée voisine – viennent souvent s’y réfugier en cas de fort vent.

A Puy-Saint-Vincent, ce sont 75 km de pistes avec une vue à 360° sur les glaciers et les sommets des Ecrins. En plus du ski, diverses activités sont proposées sur la station : des balades nocturnes, des sessions luge au clair de lune, etc. Le domaine s’engage également du côté du développement durable. Pour la première fois en France, une collecte des biodéchets est en phase d’expérimentation dans la station.

En bordure du Parc national, plus confidentielle et moins connue, la station village Pelvoux-Vallouise séduit les adeptes de poudreuse “sauvage”. En prime, un barbecue panoramique attend les skieurs à son sommet ! Déguster quelques grillades avec vue sur les plus hautes cimes du Pays des Ecrins et sous un beau soleil, est la combi­naison idéale pour déconnecter.

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