Lorsque vos sorties en camping-car vous réservent des surprises

Lors d'un périple récent, nous sommes tombés nez à nez avec un panneau annonciateur d'un demi-tour difficile. L'occasion de vous laisser nous conter vos anecdotes, des situations rocambolesques rencontrées au gré de vos voyages en camping-car.

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Une interdiction ? Oui, mais sous laquelle il est indiqué "Demi-tour difficile / Route étroite". Lors d'un essai réalisé récemment, nous sommes tombés sur ce genre de panneau de signalisation ciblant clairement le camping-car. Dans la quête d'un endroit féerique pour prendre en photo le véhicule en test, nous nous sommes garés pour voir si réellement les conditions deviendraient problématiques par la suite. C'est d'ailleurs ce que nous a signalé Elisabeth Rollier qui, en plaisantant, suggère "qu'au bout de la route, il y a peut-être une belle place avec une belle vue. Une façon détournée d'interdire l'accès aux camping-cars". Croyez-nous, s'engager avec un camping-car, aussi compact soit-il, serait clairement devenu problématique, et ce panneau à l'entrée de la voirie était effectivement le bienvenu. Ce que confirme Charles Poinsot, avec "ce panneau rencontré en Bretagne, et bien content de ne pas [s]'y être engagé. Information précieuse... si, bien sûr, elle est fondée !"

Fort de ce constat, nous vous avons donc demandé à travers un post Facebook : face à quelles situations compliquées, avez-vous pu être confrontés, dans votre vie de camping-cariste ?

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Illustration© Camping-car Magazine

Dominique Couchot par exemple, s'est retrouvé "face à un pont de 2,20 m de largeur aux roues. Heureusement, il y avait la DDE qui au premier coup d'œil a vu que ça passait... de justesse." Une histoire de pont, c'est également le souci rencontré par Marylou Bou qui a eu la même histoire : "Pas de DDE, mais une dame qui a enjambé la balustrade pour que l'on puisse finir de passer. Vu le vide, jamais je n'aurais fait cela, merci à cette dame. Nous avons été obligés de plier les rétros à la fin de ce pont... Et merci le GPS."

Pour Tatiana Ygonet, c'est sur une petite route de montagne que le problème s'est présenté. Une voie qui se termine par "une impasse ! Obligés de faire demi-tour, sauf que le camping-car est tombé en panne en pleine manœuvre. Le véhicule en travers de la route, le nez dans du fil barbelé, impeccable pour ouvrir le capot 😂. C’était moi la co-pilote de compet’... Je croyais que j’allais passer par la fenêtre ce jour-là" s'amuse-t-elle.

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Illustration© Camping-car Magazine (E. Montgobert)

 

Pour Nadine Mestdagh : "On était, une fois, en route vers un France Passion, une route de 3,5 km, juste pour le camping-car. On était presque arrivés sauf que des gendarmes nous empêchèrent de passer, car il y avait une voiture en feu. Obligation de faire demi-tour, mais comme on ne pouvait pas tourner facilement, on a dû faire au moins 3 km en marche arrière et avec des virages. C’était pas évident. On parle encore souvent de cette aventure." Une route barrée, c'est également ce qui a gêné Denis Tardieu et, cette fois, de nuit : "Une route barrée de nuit dans les Cévennes, sans aucune signalisation de déviation mise en place. Un des ouvriers nous indique par où passer. Nous nous retrouvons dans un village avec une route très étroite et surtout des balcons très bas. Je m'arrête et commence une marche arrière sur une centaine de mètres, pour faire un demi-tour. Un utilitaire arrive et me dit que ça passe. Après plus d'un quart d'heure de discussion, il accepte de faire marche arrière pour me laisser passer, puis il s'engage. J'ai attendu un peu par curiosité et recherché un autre itinéraire sur mon GPS. J'ai alors entendu un grand bruit de frottement. Je suis allé voir, et l'utilitaire était coincé entre deux balcons. Un peu d'animation dans le village à 2 heures du matin."

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Mais ces différentes anecdotes ne semblent pas avoir eu d'effets catastrophiques sur la carrosserie du véhicule... Sauf pour Jean-Louis Deschamps, contraint de suivre une déviation pour la traversée de Saint-Bonnet-le-Froid, un jour de marché : "Nous avons suivi les panneaux de déviation et là, malheur ! Passage dans les rues sinueuses et étroites du village pour finir par une descente vertigineuse et une remontée immédiate. Résultat prévisible : pare choc arrière arraché." Si certains se sont offusqués du caractère "discriminatoire" de ce panneau soulignant qu'il ne s'adresse qu'aux camping-cars et non aux utilitaires ou autres camions de marchandises, Zaza Engubu aurait peut-être bien aimé disposer de ce genre de panneau pour s'éviter du stress : "Un jour de visite dans les Pyrénées-Orientales, on va stationner en bas d'une excursion, dans les petits chemins. Puis on décide de continuer, puisqu'il n'y a pas d'interdit. Sauf qu'au fur et à mesure qu'on avance, la route rétrécit au point de regarder de chaque côté si les roues restaient sur la voie qui n'était plus qu'en gravier. On a fait 4 km comme ça, à 5 km/h et on a soufflé quand on a retrouvé la route goudronnée. Rien n'indiquait cette situation."

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