Les nouvelles conditions d'accès en France après un séjour à l'étranger

Jean-Marc Boudot est un grand voyageur en camping-car. A bord de son fourgon aménagé, il aime découvrir les pays européens. Mais la pandémie a bouleversé son programme. Il s'interroge notamment sur le coût des tests PCR hors de France. Quelles sont les nouvelles règles ? On vous explique tout.

Les lecteurs de Camping-Car Magazine connaissent sans doute bien Jean-Marc Boudot. En effet, notre homme intervient régulièrement dans les colonnes de la revue pour y raconter ses voyages en camping-car à l'étranger. A bord de son fourgon aménagé, il sillonne souvent les différents pays européens et autres. Avec la levée des mesures sanitaires, l'envie de reprendre le volant le titille de plus en plus. Mais il s'interroge toutefois sur les différentes obligations à respecter pour entrer sur un territoire. Il s'inquiète surtout de l'obligation de passer un test PCR dans le pays d'accueil avant de rentrer en France. Car ces tests sont souvent payants et parfois très chers dans certains pays. La CPAM rembourse ces tests passés à l'étranger, mais seulement à hauteur de 35 € (ce qui couvre les frais de prélèvement et d’analyse). La différence avec le prix à payer peut parfois être importante. Nous publions ci-dessous la carte des moyens appliqués dans les pays du continent européen.

Heureusement, la réglementation en matière de déplacement des citoyens évolue très rapidement. On vient notamment d'apprendre que les Européens vaccinés pourront entrer en France à partir du 9 juin, sans être contraints de passer un test PCR.

Il y a toutefois des exceptions. Notamment pour les personnes qui viennent du Royaume-Uni : qu'elles soient vaccinées ou non, selon un document publié vendredi 4 juin par le gouvernement, il leur faudra délivrer un test négatif (PCR ou antigénique) pour entrer dans l'Hexagone.

Selon un document baptisé « Stratégie de réouverture des frontières », les flux de voyageurs entre la France et les pays étrangers seront rouverts en fonction des modalités qui varient selon la situation sanitaire des pays (lesquels sont classés en trois couleurs : vert, orange et rouge) et de la vaccination.

  • Pour les pays classés en vert (espace européen), aucun motif impérieux n’est exigé. Seules les personnes non vaccinées devront fournir un test PCR ou antigénique de moins de 72 heures.
  • Pour les pays classés en rouge (Afrique du Sud, Argentine, Bahreïn, Bangladesh, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Inde, Népal, Pakistan, Sri Lanka, Suriname, Turquie, Uruguay), un motif impérieux est exigé pour venir en France. Des tests PCR ou antigéniques sont réclamés (vacciné ou non) et une quarantaine de 7 à 10 jours est imposée à l’arrivée sur le territoire français.
  • Pour les pays classés en orange (Grande-Bretagne ou Etats-Unis), le voyageur même vacciné doit fournir un test PCR ou antigénique négatif et respecter un isolement de 7 jours.
  • Ce navigateur ne supporte pas les fichiers PDF. Veuillez télécharger le PDF pour le voir

    Afficher en plein écran

     

La preuve de vaccination n’est valable qu’à la condition qu’elle permette d’attester de la réalisation d’un schéma vaccinal complet, soit :

  • 2 semaines après la 2e injection pour les vaccins à double injection (Pfizer, Moderna, AstraZeneca) ;
  • 4 semaines après l'injection pour les vaccins avec une seule injection (Johnson & Johnson) ;
  • 2 semaines après l'injection pour les vaccins chez les personnes ayant eu un antécédent de Covid-19 (1 seule injection nécessaire).

Pour voyager au sein de l'Union européenne, il n’est actuellement pas nécessaire de justifier du motif de son déplacement, mais des obligations de test préalable et de quarantaine peuvent s’appliquer.

A partir du 1er juillet, le pass sanitaire sera reconnu pour les déplacements internes à l’espace européen, sous la forme d’un certificat européen.

Le certificat pourra intégrer une preuve de vaccination, un résultat de test négatif ou une preuve de rétablissement du Covid-19 de moins de 6 mois. Les États pourront en outre établir des mesures sanitaires supplémentaires, si elles sont nécessaires et proportionnées (par exemple : test, quarantaine…).

Vos commentaires