Il appelle à signer une pétition pour préserver son aire

L'histoire peut sembler rocambolesque. Un producteur de champagne, devenu en 2009 accueillant France Passion, a été contraint d'arrêter de recevoir des camping-cars sur son terrain, sur ordre de la maire de sa commune.

En 2009, Bruno Copin, producteur de champagne à Verneuil (51), décide, à la demande d'un camping-cariste, de recevoir des camping-cars sur son terrain. Appréciant l'idée d'accueillir des visiteurs devant son chais, il adhère naturellement au réseau France Passion. Tout se passe très bien pendant plusieurs années.

Mais en 2012, une maison d'habitation est construite sur le terrain jouxtant celui de Bruno Copin. Le propriétaire de cette habitation est le fils de Mme le Maire de Verneuil. Peu importe. Le voisinage se passe bien puisqu'au début du mois de juin 2012, le domaine Copin inaugure, en présence de l'édile accompagnée d'une partie de son équipe municipale et du président du conseil général, l'aire de camping-cars, qui reçoit de plus le label "Bienvenue à la Ferme."

En 2015, la maire de Verneuil autorise même M. Copin à installer deux panneaux de signalisation routière en direction de l'aire.

Bref, tout le monde semble satisfait jusqu'en 2017. Cette année-là, le voisin de M. Copin commence à réclamer qu'une solution soit prise pour ne plus voir de camping-cars stationnés sur le terrain de M. Copin.

En 2019, le même voisin demande qu'un mur soit construit entre les deux propriétés pour remplacer le grillage. Vu le coût et la laideur du projet, M. Copin refuse d'y contribuer. Le voisin dépose alors en son nom une demande de permis de construire -qui lui est refusée pour une question de normes.

C'est alors que les choses se compliquent : M. Copin est convoqué en mairie pour se faire notifier la fermeture de son aire pour deux raisons :

  1. Pas de déclaration préalable pour l'ouverture de l'aire.
  2. L'aire est située en zone UB du Plan Local d'Urbanisme (crée en 2012) et l'article UB précise : "les terrains de camping et de caravanage sont interdits."

A partir de ce moment, les relations s'enveniment entre M. Copin, son voisin et Madame le Maire.

Toutes les tentatives de médiation ont été rejetées par le principal plaignant qui, selon les dires de M. Copin, s'en est pris à plusieurs reprises à des camping-caristes qui étaient venues passer la nuit sur place.

Pour calmer la situation, M. Copin a fermé son aire tout en contestant la décision du maire.

Il compte aujourd'hui sur les camping-caristes pour le soutenir dans son combat, en les appelant à signer la pétition qu'il a mise en ligne et que vous pouvez retrouver ICI.

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