Dix raisons de craquer pour un fourgon de "moins de 5 mètres"

Les fourgons aménagés ont le vent en poupe. Plus discrets donc moins stigmatisés, plus polyvalents donc moins contraignants, ils sont une solution idéale pour pratiquer l’esprit libre. Parmi eux, les "moins de 5 mètres" jouent ces cartes jusqu’au paroxysme. Alors faut-il craquer ? Réponses.

  • 1 - Passe-partout
  • 2 - Confort de conduite
  • 3 - Economie
  • 4 - Discrétion
  • 5 - Même à quatre… minimum
  • 6 - Facile à laver
  • 7 - Roi des centres-ville
  • 8 - Première classe au péage des autoroutes
  • 9 - Véhicule de courses
  • 10 - Facile à garer
1 - Passe-partout
2 - Confort de conduite
3 - Economie
4 - Discrétion
5 - Même à quatre… minimum
6 - Facile à laver
7 - Roi des centres-ville
8 - Première classe au péage des autoroutes
9 - Véhicule de courses
10 - Facile à garer

1 - Passe-partout

Pour différentes raisons, des municipalités et/ou des centres commerciaux justifient l’installation (de plus en plus fréquente) de barres de hauteur qui empêchent les camping-cars de passer et de stationner sur ces parkings barrés. Avec un fourgon à toit relevable, mesurant moins de 2 mètres sous la toise, le problème est résolu.

 

2 - Confort de conduite

Les fourgons de moins de 5 mètres sont tous récents, et leur développement a été réalisé dans une optique automobile. Que ce soit le Renault Trafic, la doublette Citroën Jumpy/Peugeot Expert, le Ford Transit Custom ou le VW T6.1, tous offrent un confort de conduite supérieur aux camping-cars construits sur châssis cabine. Suspension, comportement routier, niveau sonore, visibilité arrière sont autant de critères que le conducteur d’un van apprécie forcément.

 

3 - Economie

Qui dit petit gabarit et poids plume, dit budget carburant réduit. Ainsi, au cours de nos différents essais, nous avons noté des consommations moyennes inférieures à 10 l aux 100 km quand un profilé moyen consomme, en règle générale, autour de 12 à 13 l aux 100 km. Autre détail, les pneus des vans sont plus abordables financièrement parlant.

 

4 - Discrétion

Difficile pour un œil non averti de différencier un fourgon aménagé de moins de 5 mètres de l’utilitaire de base, ou de la version transport de personnes. Même format, mêmes couleurs : ils passent inaperçus, que ce soit dans la circulation ou en stationnement. Par ailleurs, les performances de leur moteur leur permettent de s’insérer aisément dans le flot du trafic routier.

 

5 - Même à quatre… minimum

Même avec leur format réduit, les fourgons aménagés de moins de 5 mètres sont à même d’accueillir un minimum de quatre passagers dans de bonnes conditions de confort (les banquettes de type automobile se montrent agréables).

Il en va de même en ce qui concerne les couchages, puisqu’ils disposent souvent, de série ou en option, d’une chambre "à l’étage" obtenue par le déploiement d’un toit relevable. De plus, la banquette se convertit en un excellent couchage. Enfin, avec ce genre de véhicules de loisirs, il n’existe quasiment plus de problème de charge utile.

 

6 - Facile à laver

Nettoyer son camping-car peut souvent être un long épisode : recoins, accès intérieur compliqué, gabarit extérieur imposant. Pour un fourgon compact, l’exercice s’avère beaucoup plus aisé. Les espaces sont constitués de formes simples, et l’accès par la porte coulissante ou le hayon facilite la corvée de l’aspirateur et l’éventuel retrait des banquettes ou meubles. Quant à l’extérieur, un saut à la station-service du coin, et hop, sous les rouleaux.

 

7 - Roi des centres-ville

Moins de 5 mètres de long, 2 mètres de large maximum : nos fourgons affichent une emprise au sol que certaines voitures particulières dépassent. Se faufiler dans les centres-villes n’est donc pas un problème, même dans d’étroites ruelles. De quoi visiter sereinement les quartiers historiques sans attirer les regards des agents de la police municipale. De même, il est possible de se garer dans la majorité des parkings souterrains, plus abondants et plus pratiques dans certaines agglomérations.

 

8 - Première classe au péage des autoroutes

Un camping-car a beau appartenir à la catégorie des véhicules particuliers M1, les sociétés d’autoroutes s’évertuent à faire payer à leurs propriétaires la classe 2 au péage (quand ce n’est pas la classe 3…). Une aberration que combat la FFCC. En attendant, c’est un problème qui ne se pose pas avec les vans aménagés.

 

9 - Pratique pour faire ses courses

Pas toujours évident de s’approvisionner lorsque l’on roule en camping-car. Que ce soit pour se garer près de la boulangerie ou du boucher du centre-ville, ou bien pour aller se ravitailler de manière plus importante à l’hypermarché du coin, notre "moins de 5 mètres" est idéal. Faisant fi des barres de hauteur et tenant dans des emplacements de stationnement "réglementaires", il permet aussi bien de faire ses courses partout.

 

 

10 - Facile à garer

Une place de stationnement normalisée affiche des dimensions de 5 mètres de longueur pour 2,30 mètres de large. C’est largement suffisant pour garer nos fourgons compacts, donc. De plus, entre les grands rétroviseurs avec miroirs asphériques et la lunette arrière dégagée, manœuvrer s’avère un jeu d’enfant avec ou sans radars de stationnement (avant et/ou arrière), ou caméra de recul. Bref, se garer dans un trou de souris, le van sait faire.

 

Oui, mais …

 

1 - Pas de salle de bains

Dans moins de 5 mètres, il faut forcément faire des choix. N’espérez pas ne serait-ce qu’un ersatz de salle d’eau. La douche, c’est à l’extérieur, et avec parcimonie. Voir chapitre "Autonomie" ci-dessous.

 

2 - Un espace à vivre réduit

Prendre ses aises dans un grand salon est un luxe réservé aux capucines, profilés et intégraux. Dans un fourgon compact, l’espace est forcément compté. Mieux vaut pratiquer lorsque la météo est clémente.

 

3 - Une autonomie limitée

60 litres d’eau propre maximum, mais plus souvent une dizaine de litres. Une bouteille de gaz dépassant rarement les 5 kg, en étant économe. Ces réserves sont suffisantes pour être autonomes le temps d’un grand week-end, plus difficilement pour une semaine.

 

4 - Une isolation moindre

Volume réduit, carrosserie en métal sensible aux températures, difficile d’isoler un fourgon aménagé. De gros progrès ont certes été réalisés grâce à l’usage d’isolants souples multicomposants, mais on reste assez loin des performances isothermes d’une cellule en panneaux sandwich.

 

5- Pas si bon marché

Le tarif moyen des fourgons de moins de 5 mètres s’établit autour de 55 000 €. Une somme permettant de s’offrir un profilé Bavaria, Benimar, Carado, Chausson, Challenger, CI, Etrusco, Itineo ou Pilote, entre autres. Sans même parler des modèles disponibles sur le marché de l’occasion.

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