La Flotte-en-Ré : pas d’appel mais un nouvel arrêté anti-camping-cars ?

Après avoir, dans un premier temps, songé à contester la décision rendue par le tribunal administratif, en faveur du CLC, le maire de La Flotte-en-Ré a finalement confirmé, dans les colonnes de l'hebdomadaire Le Phare en Ré qu'il ne fera pas appel de la décision de justice. Il préfère plancher sur un nouvel arrêté qui réglementera de nouveau le stationnement des camping-cars sur sa commune.

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  • La Flotte-en-Ré accepte la décision du tribunal d'enlever ses panneaux illicites... mais prépare un nouvel arrêté.
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La Flotte-en-Ré accepte la décision du tribunal d'enlever ses panneaux illicites... mais prépare un nouvel arrêté.

Les camping-cars restent un sujet épineux sur l’île de Ré… en particulier à La Flotte-en-Ré qui vient d’essuyer un revers sur la réglementation des véhicules de loisirs par le tribunal administratif de Poitiers. Par un arrêté municipal, Léon Gendre, le maire de La Flotte-en-Ré interdisait aux camping-cars de stationner sur l’ensemble de la commune de 23h à 7h du matin, en dehors du parking gratuit de la base nautique ou des espaces aménagés dans les campings. Cet arrêté venait en complément d’un autre texte daté du 3 mars 2015, interdisant également le stationnement des véhicules automobiles en sites classés.

Le 7 février, le tribunal administratif de Poitiers avait rendu sa décision en condamnant La Flotte-en-Ré à déposer les panneaux d'interdiction de stationner visant les camping-cars.

M. Léon Gendre, le maire de La Flotte-en-Ré, a affirmé à nos confrères du journal Le Phare de Ré qu'il ne fera pas appel de cette décision.

En revanche, l'édile a promis la rédaction d'un troisième arrêté qui s'appuiera sur l’arrêté préfectoral en date du 15 février 2018 approuvant le Plan de prévention des risques naturels (PPRN) de la commune. Une liste de secteurs soumis audit arrêté est d’ailleurs clairement établie.

De son côté, le Comité de Liaison du Camping-Car a d'ores et déjà pris connaissance de l’article de nos confrères du Phare de Ré et reste vigilant. Le CLC insiste sur le fait que l’arrêté doit s’appuyer sur le Code de la route et le Code général des collectivités territoriales, et non sur celui de l’environnement. Affaire à suivre donc !

 

 

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