Ces touristes camping-caristes ont dû payer une amende à Florence, en Italie

Jean Andrieu, en visite en Italie le temps d'un séjour en camping-car, s'est retrouvé dans une situation incompréhensible face aux contrôleurs des transports en commun.

  • Amende bus Italie © Getty Images
Avis aux camping caristes qui souhaitent se rendre à Florence, en Italie. Nous y sommes allez au mois d’août et avons séjourné au camping village Panoramico Fiesole, un bel établissement offrant une jolie vue sur la ville. Une navette vous descend au village pour prendre le bus qui vous emmène dans le centre de Florence. Après notre promenade (très belle ville, mais 40 °C !), nous achetons nos tickets de bus pour regagner le camping. En montant dans le bus, nous compostons nos billets. Au cours du trajet, des contrôleurs montent à bord et nous réclament nos titres de transport (nous sommes quatre personnes à voyager ensemble). Tout se passe bien jusqu’à ce que le contrôleur nous indique que nous n’avons pas validé le quatrième ticket et nous dresse une amende de 40 €. Nous exprimons notre colère, expliquant que c’est la même personne qui a composté les quatre billets. Après vérification, nous nous apercevons que le titre a été composté sur l’envers. Nous proposons au contrôleur de racheter un autre billet, mais il refuse et demande à voir nos cartes d’identité. Par manque de chance, nous les avions laissées à la réception du camping. A défaut de papier, nous montrons donc nos badges, mais ils ne veulent rien savoir et nous menacent d’une amende de 240 €. Fatigués de pouvoir nous faire entendre, nous nous sommes résignés à régler en espèces.

Jean Andrieu

 

Camping-Car Magazine vous répond :

Etonnamment, il est arrivé exactement la même mésaventure à un membre de notre rédaction, il y a quelques années… Le contrôleur accusait notre journaliste de ne pas avoir composté un de ses cinq billets. Heureusement, une passagère italienne – qui avait bien vu que les titres de transport avaient été validés en montant dans le bus – est venue à son secours. Un des billets avait été composté sur l’arrière. Il suffisait de le retourner pour le constater, ce que ne faisait pas le contrôleur dans un premier temps, jusqu’à l’intervention de la sympathique mama italienne. Cette pratique des contrôleurs semble donc être assez courante, hélas. Surtout envers les touristes. Il faut refuser de payer l’amende et exiger l’intervention de la police si le contrôleur persiste et que l’on est sûr de son bon droit. Un contrôleur a le droit de demander à vérifier votre identité. Mais si vous refusez catégoriquement de lui présenter votre pièce d’identité, il n’a pas la compétence de vous contraindre à le suivre. Dans le cas d’un refus, il doit contacter la police, la gendarmerie, la police ferroviaire ou les douanes, seuls services habilités à vous contraindre à les suivre.

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