Le nombre de voitures-radars privées va passer de 90 à 300 d’ici la fin de l’année 2025. Ce chiffre révélé dans un communiqué de l’association 40 millions d’automobilistes. Ainsi, ces voitures radars banalisées se démocratisent en tant qu’outil de contrôle routier. Elles se fondent dans la circulation et permettent de verbaliser des automobilistes et des camping-caristes sans même qu’ils ne s’en rendent compte.
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Un outil de contrôle controversé
Sur les réseaux sociaux, comme dans les discussions entre automobilistes, cette manière de contrôler fait débat. C’est ce que dénonce 40 millions d’automobilistes. L'association souligne "l'absurdité de confier une mission régalienne à des entreprises privées dont le seul objectif est la rentabilité".
« Les sociétés privées n'ont aucun pouvoir d'interpellation d'un automobiliste. En multipliant par trois le nombre de voitures-radars confiées à des sociétés privées, on ne fait que contribuer à la croissance du chiffre d'affaires du ministère des Finances ! Mais on n'arrête pas les chauffards alcoolisés ou sous stupéfiants », affirme Philippe Nozière, président de l'association. En effet, les voitures-radars ne verbalisent aujourd'hui que les excès de vitesse.
Si les forces de l’ordre utilisent des véhicules de contrôle banalisés depuis plus de 20 ans, le fait de les confier à des sociétés privées est plus récent. Les premiers tests et déploiement ont été réalisés dans l’Eure en 2018. Dans un article du Figaro, la Sécurité Routière affirme que les voitures radars privées ne peuvent pas flasher lorsqu’elles sont à l’arrêt, contrairement aux véhicules des forces de l’ordre. Méfiez-vous donc à l'avenir des limitations de vitesse.
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