Les fourgons Campérêve, Dreamer et Rapido rappelés

Si les rappels de véhicules sont monnaie courante dans le milieu automobile, ceux concernant les véhicules de loisirs et leur aménagement sont rarissimes. Pourtant, certains fourgons du groupe Rapido doivent repasser par l’atelier.

L’information est un peu passée sous les radars, mais elle est d’importance : d’après le site gouvernemental rappel.conso, les fourgons du groupe Rapido (Campérêve, Dreamer et Rapido) construits entre mai 2018 et juillet 2022 font l’objet d’un rappel constructeur. Cela représente quelques milliers de véhicules pouvant potentiellement présenter un réel problème de sécurité puisque touchant au freinage.

Principe de précaution

Avant toute chose, il convient de préciser qu’un rappel est une action normale dans le cadre de la suspicion d’un problème de sécurité sur les véhicules. Ils sont monnaie courante dans l'automobile et touchent parfois quelques véhicules de loisirs, comme ça a été le cas pour le 1.5 BlueHDi de Stellantis ou les airbags Takata. En l’espèce, il s’agit tout d’abord d’un contrôle visuel pour vérifier si le véhicule est potentiellement dangereux, et doit donc être réparé, ou non.

De quoi s’agit-il ?

La raison de ce rappel tient à l’aménagement du véhicule (et non à la base mécanique). Lors de l’installation de la banquette de dînette, et en particulier de sa solide potence supportant les ancrages de ceintures de sécurité, il est possible que l’opérateur ai percé trop profondément le plancher et le foret ayant alors pu toucher, voire endommager, l’une des conduites de frein rigides courant sous le châssis pour rejoindre les freins arrière. On imagine aisément les conséquences, pas forcément immédiatement détectables, avec une fuite de liquide de frein résultant en une perte partielle ou totale de freinage ou bien un déséquilibre.

 

Lors de l'installation de la banquette, une canalisation du système de freinage peut avoir été endommagée.
Lors de l'installation de la banquette, une canalisation du système de freinage peut avoir été endommagée.

 

Qui est concerné ?

Si la plage de production incriminée, courant sur plus de quatre ans, semble importante et le nombre de véhicules (tous les fourgons Campérêve, Dreamer et Rapido) sortis des chaînes dans ce laps de temps tout autant, il n’y a pas lieu de s’alarmer. Les propriétaires concernés ont été ou seront prévenus par courrier recommandé. Reste les véhicules revendus en seconde main et parfois difficilement traçables, mais qui, logiquement, repassent régulièrement chez les concessionnaires qui pourront mettre en garde leurs utilisateurs.

 

 

Comment réagir ?

En cas de réception du courrier d’avertissement, ou bien si votre véhicule fait partie de la plage de production visée, il convient de prendre rendez-vous chez un concessionnaire. Celui-ci procédera à une inspection visuelle (quelques dizaines de minutes) pour contrôler la conformité de votre fourgon. En cas de réparation nécessaire, l’intervention est, bien sûr, gratuite, mais nécessitera une immobilisation de une à plusieurs journées du véhicule. Reste que pour l’heure, et d’après les divers témoignages de propriétaires concernés, la quantité de véhicules nécessitant une intervention semble minime.

 

 

 

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