Lors du premier confinement, Chantal, une retraitée orléanaise de 72 ans et camping-cariste chevronnée, avait été accueillie par un couple, sur son terrain, en Ariège.
Pour le deuxième confinement, c’est sur l’île d’Oléron qu’elle a choisi de stationner son camping-car. Elle nous raconte : « Eh bien pour ce second confinement, je suis sur l'île d'Oléron, dans la cour d'une résidence secondaire qui m'a été prêtée par des amis en leur absence. Je vais voir la mer tous les jours. J'ai passé un été merveilleux en Ariège, en compagnie d'un couple de camping-caristes. Nous ne nous sommes pas quittés de fin mai à début septembre. J'ai fait beaucoup de belles randonnées en montagne, et j'ai eu un coup de cœur pour le département. Je m'apprêtais à rentrer chez moi quand le reconfinement est intervenu. J'étais dans un camping qui allait fermer et j'ai eu cette proposition. Je suis mille fois mieux protégée d'une contamination. Maintenant, je prévois de rentrer en avril, pour faire vacciner mes animaux. J'attends d'autres amis en mars à Oléron. D'ici là, je me promènerai dans la région ».
Sa situation a donc bien changé par rapport au premier confinement. Pour rappel, d’autres camping-caristes lui étaient venus en aide en lui donnant accès à leur jardin pour stationner. En effet, Chantal, confrontée à la fermeture des campings et loin de chez elle, ne savait pas où garer son camping-car pour le confinement. Un témoignage vidéo à revoir ici.
