Démocratisé avec l’arrivée, en 2019, de l’Adria 640 SGX (pratiquement tous les constructeurs en proposent dorénavant), le fourgon à lit de pavillon électrique sur soute s’est immédiatement forgé une image de partenaire idéal pour les sportifs. Ce couchage à géométrie variable permet en effet de transformer la chambre en garage. Idéal pour les deux-roues.
D’autres y trouveront également leur compte en jetant planches à voile, matériel de kitesurf, paddle ou tout équipement volumineux dans cette maxi-soute.
Point d’importance, le couchage, quasi carré, affiche généralement des dimensions généreuses, aux alentours de 190 cm de côté, ce qui permet de dormir, au choix,
longitudinalement ou transversalement. Inconvénient de cette implantation, l’obligation choisir entre chambre et garage. À de rares exceptions près, comme la doublette Pilote V633M/Bavaria K633M reposant sur Fiat Ducato H3 (2,80 m de hauteur), impossible de dormir au-dessus des vélos ou motos, le tirant d’air étant alors trop limité, voire inexistant. Pour la nuit, il faudra sortir le chargement, à moins de disposer d’un toit relevable, qui coûte et grève la charge utile.
Autre considération, le rangement. Pour permettre au lit de remonter suffisamment, et accessoirement autoriser le couchage en position intermédiaire, les placards hauts en chambre sont soit modifiés, avec une contenance en baisse, soit purement et simplement supprimés sur au moins une paroi. Enfin, la quasi-totalité de ces fourgons affichent 6,36 m de long, un peu encombrant. Seules exceptions, les Adria 600 GX et Elios 63 GX de 6 mètres, mais à la longueur de chargement logiquement moins importante.
LES +
- Idéal pour les deux-roues motorisés ou non
- Polyvalence (il peut servir d’utilitaire)
- Grand lit
LES -
- Tarifs généralement élevés
- Obligation de choisir entre chambre et garage
- Rangements réduits
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